©Armelle Yons
C’est une Shéhérazade dont la plume délurée et incisive décape sans complexe les choses de la vie, avec une voix de Diva jazzy, une sorte de Carmen, aussi émancipée que celle de Mérimée. Son écriture est précise. Elle se joue des mots, des expressions, les retournes, et on se laisse capturer par la force de ses images, qui se déroulent comme un vieux film en technicolor. Des squats punks d’où elle vient jusqu’aux salles prestigieuses, Nour se sent sur scène comme à la maison. Silhouette svelte, au bout de ses longs bras se trouve un piano, qui fait corps, qui fait masse… La voix est précise et fine, comme le papier à cigarette, qu’elle fumera façon Dietrich.
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